L’Enfermement de la Reine Vaidehī
C’est alors que Ajātaśatru demanda au garde, ”Est-
Le garde répliqua, "Grand roi, sa reine déverse de la pâte de blé sur son corps et remplit ses ornements de jus de raisin et offre tout cela au roi. Les moines Mahāmaudgalyāyana et Pūrṇa viennent ici par les airs pour lui exposer le Dharma. Il est impossible de les arrêter."
En entendant cela, Ajātaśatru devint furieux à l’encontre de sa mère et dit, "Parce que tu es une complice de cet ennemi, mère, tu es aussi toi une ennemie. Ces moines sont des diables, parce qu’avec leur magie illusoire ils ont gardé en vie ce sorcier de roi en vie pendant des jours." Ayant ainsi dit, il brandit son épée avec l’intention de la tuer.
À cette époque, le roi avait un ministre nommé Candraprabha, qui était intelligent et sage. Avec Jīvaka, il gardait obéissance envers le roi et lui disait, "Grand roi, d’après un certain écrit védique, depuis le commencement de cette période cosmique, il y a eu dix huit mille mauvais rois qui ont tué leur père à l’encontre de leur désir pour usurper le trône, mais nous n’avons jamais entendu parler de quiconque a commis l’outrage de tuer sa mère. Notre majesté, si vous commettez un tel outrage, vous allez provoquer la disgrâce à l’encontre de la classe ksatriya. En tant que vos ministres, nous ne pourrons supporter d’entendre ce que diront les gens. Comme cela serait l’acte d’un hors caste, nous ne pouvons plus longtemps rester ici."
Ayant parlé ainsi, les deux ministres saisirent leurs épées et reculèrent. Agité
et effrayé, Ajātaśatru s’adressa à Jīvaka, "N’es-
Jīvaka répliqua, "Votre majesté, s’il vous plait, réfrénez votre ardeur et ne tuer pas votre mère."
Entendant cela, le roi se repentit et leur demanda pardon. Après avoir jeté son épée, il s’arrêta à temps de tuer sa mère et, à la place, ordonna aux officiels de la cour de l’enfermer dans une chambre intérieure et de l’interdire de la quitter.
Bouddha Śākyamuni Rend Visite à Vaidehī
Vaidehī, ainsi emprisonnée, devint émaciée de peine et de désespoir. Faisant face
au pic du vautour, elle pria le Bouddha au loin et dit, "Ô Tathāgata, L’Unique Honoré-
Quand elle eut fini de prononcer ces mots, des larmes de chagrin perlèrent sur ses
joues comme la pluie. Alors elle s’inclina en direction du Bouddha au loin. Avant
même qu’elle ne lève sa tête, l’Unique Honoré-
Après l’avoir salué avec révérence, Vaidehī leva la tête et vit le Bouddha Śākyamuni,
l’Unique Honoré-
Quand elle vit l’Unique Honoré-
Vaidehī Souhaite Renaître en la Terre du Bouddha Amitābha
"Je vous conjure, Honoré-
Alors, l’Unique Honoré-
Vaidehī dit alors au Bouddha, "Ô Unique Honoré-
Lumière Émise de la Bouche du Bouddha Śākyamuni
L’Unique Honoré-
Trois Actions Vertueuses pour Renaître en la Terre Pure
Alors l’Unique Honoré-
Le Bouddha de plus dit à Vaidehī, "Sais-
Vaidehī Demande Comment Visualiser la Terre Pure
Le Bouddha s’adressa à Ānanda et Vaidehī, "Écoutez attentivement, écoutez attentivement
et méditez profondément. Moi, le Tathāgata, je vais discourir sur le pur karma pour
le salut des êtres sensibles du futur qui sont affligés par l’ennemi et les passions
viles. Cela est très bien Vaidehī, que tu m’ais demandé cela volontairement. Ānanda,
tu dois recevoir et garder les mots du Bouddha et les proclamer largement à la multitude
des êtres. Moi, le Tathāgata, je vais maintenant t’enseigner, Vaidehī, et à tous
les êtres sensibles du futur comment visualiser la Terre de Suprême Félicité de l’Ouest.
Par le pouvoir du Bouddha, tous pourront voir la terre pure aussi clairement que
s‘ils se regardaient dans un clair miroir. Voyant la suprême beauté et le bonheur
de cette terre, ils se réjouiront et immédiatement réaliseront la vue pénétrante
de la non-
Le Bouddha dit à Vaidehī, "Tu n’es pas une éveillée, et ainsi tes pouvoirs spirituels sont faibles et obscurcis. Puisque tu n’as pas obtenu l’œil divin, tu ne peux voir ce qui est distant. Mais les bouddhas, Tathāgatas, ont des moyens spéciaux pour te permettre de voir loin."
Vaidehī répondit au Bouddha, "Unique Honoré-
Les Treize Contemplations
1) Contemplation du coucher de soleil
Le Bouddha dit à Vaidehī, "Toi et les autres êtres sensibles devriez vous concentrer
et, avec une attention focalisée, tourner vos pensées vers l’Ouest. Comment contempler ?
Tous les êtres sensibles, excepté ceux qui sont nés aveugles, c'est-
2) Contemplation de l’eau
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Après avoir accompli la première contemplation,
la pratique suivante est la visualisation de l’eau. Imaginez la partie Ouest entièrement
couverte d’eau. Alors visualisez l’eau comme claire et pure, et maintenez cette vision
distinctement. Gardez vos pensées hors de toute distraction. Après avoir visualisé
l’eau, imaginez l’eau se transformer en glace. Après avoir visualisé la glace transparente
en profondeur, regardez-
3) Contemplation du sol
"Quand vous aurez réalisé cette contemplation, visualisez chaque objet sans en perdre l’image, que vos yeux soient ouverts ou fermés. Excepté lorsque vous dormez, gardez toujours cela à l’esprit. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Quand la visualisation de l’eau est accomplie, cela est appelé la perception générale du sol de la terre de suprême félicité. Si vous réalisez le stade de samādhi, vous verrez ce sol si clairement et distinctement qu’il sera impossible de le décrire en détail. Ceci est la visualisation du sol et est appelée la troisième contemplation."
Le Bouddha dit à Ānanda, "Gardes ces mots du Bouddha à l’esprit, et exposes la méthode
de visualisation du sol pour le bénéfice de la multitude des êtres du futur qui trouveront
l’émancipation au-
4) Contemplation des arbres
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Quand vous aurez accompli la visualisation du
sol, contemplez ensuite les arbres de joyaux. Voici comment faire. Visualisez chacun
et formez ensuite une image de sept rangées d’arbres, chacun étant haut de huit mille
yojanas et orné de fleurs et de feuilles faites des sept joyaux. Chaque fleur et
feuille sont de la couleur de divers joyaux. Des fleurs couleur de béryl et des feuilles,
se diffuse une lumière dorée. Des fleurs couleur de cristal se diffuse une lumière
pourpre. Des fleurs couleur d’agate se diffuse une lumière saphir. Des fleurs couleur
de saphir se diffuse une lumière de perle verte. Le corail, l’ambre et tous les autres
joyaux servent d’ornements éclairants. De splendides guirlandes de perles couvrent
les arbres. Entre ces sept rangées de filets couvrant chaque arbre il y a cinq cents
koṭīs de palaces ornés d’exquises fleurs, comme le palace du roi Brahmâ, où des enfants
célestes demeurent naturellement. Chacun de ces enfants porte des ornements fait
de cinq cents koṭīs de pierres précieuses Sakra-
Après avoir vu ces arbres, visualisez chaque détail dans l’ordre : les troncs, branches, feuilles, fleurs et fruits, et maintenez votre vision de l’ensemble de façon claire et distincte. Ceci est la visualisation des arbres, et est appelée la quatrième contemplation. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
5) Contemplation des étangs
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Quand vous aurez accompli la visualisation de
ces arbres, contemplez ensuite les étangs. Voici comment faire. Dans la terre de
suprême félicité, on trouve des étangs d’eau aux huit qualités excellentes, chacun
fait des sept joyaux qui sont doux et flexible. L’eau, prenant sa source d’un joyau
mani-
6) Contemplation d’objets variés
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Dans chaque région de cette terre de joyaux, on trouve cinq cents koṭīs de pavillons de joyaux, dans lesquels d’innombrables devas jouent de la musique céleste. Des instruments de musique suspendus dans le ciel, lesquels, tout comme ceux qui sont sur les bannières célestes en joyaux, spontanément produisent des sons sans même aucun joueur. Chaque son proclame la vertu de l’esprit du Bouddha, du Dharma et de la Saṅgha. Quand cette visualisation est accomplie, elle est appelée la perception générale des arbres de joyaux, du sol de joyaux et des étangs de joyaux de la terre de suprême félicité. Ceci est une visualisation composite et est appelée la sixième contemplation.
Ceux qui ont perçu ces objets seront débarrassés du très mauvais karma qu’ils ont accumulé durant d’innombrables kalpas et certainement, après leur mort, renaîtront en cette terre. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
7) Contemplation du trône de lotus
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Écoutez attentivement, écoutez attentivement
et méditez profondément. Je vais vous exposer la méthode pour déraciner la souffrance.
Gardez mes mots à l’esprit et expliquez-
À peine ces paroles furent-
Après avoir reçu cette vision d’Amitāyus, Vaidehī s’agenouilla en adoration au pied
du Bouddha Śākyamuni et lui dit, "Unique Honoré-
Le Bouddha répondit à Vaidehī, "Ceux qui souhaitent voir ce Bouddha devraient former
une image d’une fleur de lotus sur un sol fait des sept joyaux. Ils visualisent chaque
pétale de cette fleur comme ayant les couleurs d’une centaine de joyaux et quatre-
Le dais est fait de joyaux maṇi shakra-
Le Bouddha dit ensuite à Ānanda, "Cette majestueuse fleur de lotus fut originalement produite par le vœu du Bhiksu Dharmākara. Ceux qui souhaitent voir le Bouddha Amitāyus devraient en premier lieu pratiquer cette contemplation du trône de lotus. En faisant cela, ne contemplez pas dans le désordre. Visualisez les objets un par un, chaque pétale, chaque joyau, chaque rayon de lumière, chaque dais et chaque colonne. Voyez tout cela aussi clairement et distinctement que si vous vous regardiez dans un miroir. Quand cette visualisation sera accomplie, le mauvais karma que vous avez commis pendant cinq cent koṭīs de kalpas du saṁsāra s’effacera, et certainement, vous renaîtrez dans la terre de suprême félicité. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
8) Contemplation de l’image d’Amitābha
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Après avoir vu cela, visualisez ensuite le Bouddha.
Pourquoi le Bouddha ? Parce que les bouddhas, Tathāgatas, ont des corps cosmiques,
et pénètrent ainsi dans l’esprit méditant de chaque être sensible. Pour cette raison,
quand vous contemplez un Bouddha, cet esprit lui-
"Quand vous visualisez le Bouddha, vous devez en premier lieu former son image. Que vos yeux soient ouverts ou fermés, percevez une image de lui semblable à un joyau, qui est de la couleur d’or de la rivière Jambu, assis sur ce trône de fleurs de lotus. Quand vous avez perçu une image du Bouddha assis, l’œil de votre esprit s’ouvrira et vous allez voir clairement et distinctement les sept glorieux objets de joyaux de la terre de suprême félicité, y compris le sol fait des sept joyaux, les étangs de joyaux, les rangées d’arbres de joyaux couverts de rideaux de joyaux célestes et des filets de joyaux éparpillés dans le ciel. Percevez cela aussi clairement et distinctement que si vous regardiez un objet dans la paume de la main.
"Après avoir vu cette image, visualisez sur le côté gauche du Bouddha une grande fleur de lotus, qui est la même que décrite auparavant, et aussi une autre sur le côté droit. Visualisez une image du Bodhisattva Avalokiteśvara sur la fleur de gauche, envoyant une lumière dorée tout comme l’image du Bouddha décrite plus haut, et ensuite une image du Bodhisattva Mahāsthāmaprāpta assis sur la fleur de droite.
"Une fois cette vision acquise, vous allez voir des images de bouddhas et bodhisattvas envoyant des rayons de lumière dorée, qui illuminent les arbres de joyaux. Sous chaque arbre, se trouvent aussi trois fleurs de lotus sur lesquelles le Bouddha et les deux bodhisattvas sont assis, et la terre entière est remplie de ces images.
"Quand vous avez acquis cette vision, vous allez voir les ruisseaux, les rayons de lumière, les arbres de joyaux, des canards, des oies, des canards mandarins mâles et femelles, etc., tous en train d’exposer le merveilleux Dharma. Que ce soit en méditation ou non, vous entendrez toujours le merveilleux Dharma. Quand vous sortez de méditation, vous devez vous souvenir de ce que vous avez entendu, ne pas oublier, et le vérifier avec les sūtras. Si cela n’est pas en accord avec les sūtras, cela doit être identifié comme une illusion, mais si cela est en accord avec les sūtras, cela est appelé l’obtention de la perception générale de la terre de suprême félicité. Ceci est la visualisation de l’image du Bouddha, et est appelé la huitième contemplation. Si vous l’obtenez, le mauvais karma que vous avez accumulé durant d’innombrables koṭīs du saṁsāra sera effacé, en cette vie, vous obtiendrez le samādhi du recueillement du Bouddha. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
9) Contemplation d’Amitābha lui-
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Après avoir réussi à voir ces images, visualisez les caractéristiques et la lumière d’Amitāyus. Ānanda, tu devrais réaliser que son corps est aussi glorieux qu’un millier de koṭīs de pépites d’or provenant de la rivière Jambu du ciel de Yama et que sa hauteur est de six cents mille koṭīs de nayutas de yojanas multipliés par le nombre de grains de sables des Ganges. La blanche touffe de cheveux bouclés s’enroulant vers la droite entre ses sourcils est cinq fois aussi grande que le mont Sumeru. Ses yeux sont clairs et aussi larges que les quatre océans ; leur iris bleu et blancs sont distincts. De tous les pores de son corps se diffuse un flux de lumière, aussi magnifique que le mont Sumeru. Son auréole est aussi large qu’une centaine de koṭīs d’univers, chacun contenant un millier de mondes. Dans son auréole, demeurent des bouddhas métamorphosés en nombre égal à un million de koṭīs de nayutas multipliés par le nombre de grains de sables des Ganges. Chaque Bouddha est assisté par d’innombrables et illimités bodhisattvas métamorphosés.
Le Bouddha Amitāyus possède quatre-
Ceux qui les ont imaginés, voient tous les bouddhas des dix directions. Parce qu’ils
voient les bouddhas, ceci est appelé le samādhi du recueillement du Bouddha. Réaliser
cette contemplation est percevoir le corps de tous les bouddhas. Par cela, on réalise
aussi l’esprit du Bouddha. L’esprit du Bouddha est grande Compassion. Il embrasse
tous les êtres sensibles avec bienveillance inconditionnelle. Ceux qui ont pratiqué
cette contemplation renaîtront, après leur mort en présence de tous les bouddhas
et réaliseront la vue pénétrante du non émergence des dharmas. Pour cette raison,
le sage devrait concentrer ses pensées et visualiser Amitāyus. En le contemplant,
commencez par une caractéristique physique. Visualisez seulement la touffe entre
les sourcils jusqu’à la voir clairement et distinctement. Quand vous la visualisez,
les quatre-
Ceci est la perception générale de toutes les caractéristiques du Bouddha et est appelé la neuvième contemplation. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
10) La contemplation d’Avalokiteśvara
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Après avoir vu Amitāyus clairement et distinctement,
visualisez ensuite le Bodhisattva Avalokiteśvara. Sa taille est de quatre vingt koṭīs
de nayutas de yojanas multipliés par le nombre de grains de sable des Ganges. Son
corps est de la couleur or pourpre, et sur le dessus de sa tête, une protubérance
entourée par une auréole dont le rayon mesure une centaine de milliers de yojanas,
dans laquelle se trouvent une centaine de bouddhas métamorphosés. Chaque Bouddha
ressemble à Śākyamuni, et est assisté par cinq cents bodhisattvas métamorphosés et
d’innombrables devas. Dans la lumière émanée de son corps entier, sont visibles les
êtres sensibles des cinq royaumes du saṁsāra dans leurs formes physiques distinctes.
Sur sa tête, il porte une couronne céleste fait de joyaux maṇi Shakra-
Le visage du Bodhisattva Avalokiteśvara est de la couleur d’or de la rivière Jambu,
tandis que la touffe de cheveux entre ses sourcils est de la couleur des sept joyaux,
et de lui émanent quatre-
Quand il soulève son pied, la marque d’une roue d’un millier de rayons sur ses plantes se change spontanément en un socle, qui émet cinq cents koṭīs de rayons lumineux. Quand il repose son pied, des fleurs faites de diamants et de joyaux maṇi sont diffusées dans toutes les directions. Toutes les autres caractéristiques et marques qu’il possède sont les mêmes que celles du Bouddha, excepté la protubérance sur sa tête et la partie supérieure invisible, qui ne sont pas égales à celles de l’Honoré du monde. Ceci est la visualisation des traits physiques du Bodhisattva Avalokiteśvara et est appelée la dixième contemplation.
Ensuite le Bouddha dit à Ānanda, "Ceux qui souhaitent voir le Bodhisattva Avalokiteśvara doivent suivre la méthode de contemplation ainsi mentionnée. Ceux qui pratiquent cette contemplation ne rencontreront aucun malheur, et seront libres des obstacles karmiques et débarrassés du mauvais karma qu’ils ont accumulé pendant d’innombrables kalpas du saṁsāra. Si vous entendez seulement le nom d’Avalokiteśvara, vous gagnerez d’innombrables mérites. Et ainsi, combien plus de mérites si vous le visualisez clairement ! Ceux qui souhaitent voir le Bodhisattva Avalokiteśvara devraient en premier visualiser la protubérance sur sa tête et ensuite sa couronne céleste. Ensuite ils devraient visualiser les autres caractéristiques physiques dans l’ordre, aussi clairement que s’ils regardaient une chose dans la paume de leurs mains. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
11) Contemplation de Mahāsthāmaprāpta
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Ensuite, visualisez le Bodhisattva Mahāsthāmaprāpta.
Les dimensions de ce Bodhisattva sont les mêmes que celles d’Avalokiteśvara. Son
auréole, deux cent cinquante yojanas de diamètre, brille à une distance de deux cents
cinquante yojanas. La lumière émanée de son corps entier illumine les mondes des
dix directions, les faisant briller comme de l’or pourpre. Cette lumière peut être
vue par quiconque à un karma proche de lui. Même si l’on peut voir la lumière émanée
de tous les pores de sa peau, on peut percevoir les lumières pures et glorieuses
des innombrables bouddhas des dix directions. Ceci est la raison pour laquelle ce
Bodhisattva est appelé Lumière sans limite. De plus, il possède un grand pouvoir
pour illuminer tous les êtres avec la lumière de la sagesse afin de les délivrer
des trois mauvais royaumes. Ceci est la raison pour laquelle il est appelé "Doué
de grand pouvoir". La couronne divine de ce Bodhisattva est ornée de cinq cent fleurs
de lotus de joyaux, chacune possédant cinq cent pétales de joyaux. Sur chaque pétale
apparaissent les pures et resplendissantes terres des bouddhas des dix directions
avec tous leurs illimités traits glorieux. La protubérance sur sa tête a la forme
d’un bourgeon de lotus, et contient à l’avant un vase de joyaux. Celui-
12) Contemplation des aspirants eux-
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Après avoir contemplé ainsi, visualisez vous comme nés dans la terre de suprême félicité de l’Ouest, assis les jambes croisées sur une fleur de lotus. Visualisez cette fleur de lotus fermée ; quand elle s’ouvre, cinq cent rayons de lumière colorée illuminent votre corps ; vos yeux s’ouvrent alors et vous voyez les bouddhas et bodhisattvas remplissant le ciel et entendez les sons de l’eau, les oiseaux et les arbres, et les voix des bouddhas exposant les merveilleux dharmas en accord avec les douze divisions des textes sacrés. Quand vous quittez la méditation, gardez ces choses à l’esprit et ne les oubliez pas. Les voir ainsi est appelé la visualisation de la terre de suprême félicité du Bouddha Amitāyus. Ceci est la visualisation globale, et est appelé la douzième contemplation. "Les innombrables corps métamorphosé d’Amitāyus, avec ceux d’Avalokitésvara et Mahāsthāmaprāpta, accompagneront toujours ceux qui les contemplent ainsi. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
13) Contemplation d’Amitābha et des Deux Bodhisattvas
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Si vous désirez sincèrement renaître dans la
terre de l’Ouest, vous devriez en premier lieu imaginer une image, haute de seize
pieds, sur la surface d’un étang. Les dimensions d’Amitāyus comme décrites précédemment
sont sans limite et au-
Amitāyus, capable de pouvoirs surnaturels à volonté, peut manifester ses formes variées librement dans les terres des dix directions. Certaines fois, il peut apparaître comme une grande émanation, couvrant le ciel entier ; à d’autres moments comme une petite émanation de seize ou huit pieds. Les émanations qu’il produit sont toutes de la couleur d’or pourpre. Les bouddhas métamorphosés et les fleurs de lotus en pierres précieuses dans l’auréole de chaque forme manifestée sont comme celles qui ont été décrites auparavant.
Les bodhisattvas Avalokiteśvara et Mahāsthāmaprāpta ont une apparence similaire, où qu’ils se trouvent. Les êtres sensibles ne peuvent que les distinguer en regardant les emblèmes sur leurs têtes. Ces deux bodhisattvas assistent Amitāyus pour partout libérer et sauver tous les êtres. Pratiquer de cette façon est appelé la contemplation juste, et pratiquer autrement est incorrect."
Les Neufs Degrés de Naissance
1) Le plus haut niveau de la plus haute classe
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Ceux qui naissent dans la terre de l’ouest appartiennent
à l’une des neuf classes. Ceux qui obtiennent la renaissance au niveau le plus élevé
de la plus haute classe, sont des êtres sensibles qui sont résolus à renaître dans
cette terre, qui ont généré les trois sortes de foi et qui de ce fait y sont nés.
Quelles sont ces trois sortes de foi ? Elles sont, premièrement, la foi sincère ;
deuxièmement, la foi profonde ; et troisièmement, la foi qui cherche la renaissance
en transférant ses mérites à cette fin. Ceux qui ont ces trois formes de foi renaîtront
sans doute en cette terre. Il y a trois autres types d’êtres sensibles qui obtiennent
la renaissance. Que sont les trois ? Ils sont, premièrement, ceux qui ont un cœur
compassionné, qui s’abstiennent de tuer et qui observent les préceptes ; deuxièmement,
ceux qui chantent les sūtras mahāyāna de façon étendue ; et troisièmement, ceux qui
pratiquent les six formes d’attention. Ils aspirent à renaître dans cette terre de
Bouddha en transférant le mérite de la pratique. Avec le mérite acquis en accomplissant
ces actes pendant un jour ou sept, ils obtiennent la renaissance. Quand un aspirant
est sur le point de renaître dans cette terre suite à des pratiques dédiées et courageuses,
le Tathāgata Amitāyus arrive avec Avalokiteśvara, Mahāsthāmaprāpta, d’innombrables
bouddhas métamorphosés, une large assemblée d’une centaine de milliers de moines
et Śrāvakas et d’innombrables devas dans des palais de joyaux. Le Bodhisattva Avalokiteśvara,
portant un siège de vajra, avec le Bodhisattva Mahāsthāmaprāpta, s’approchent de
l’aspirant. Amitāyus émet un large flux de lumière qui illumine le corps de l’aspirant
et, avec les bodhisattvas, tend ses mains pour l’accueillir. Avalokiteśvara et Mahāsthāmaprāpta,
ensemble avec d’innombrables bodhisattvas, louent et encouragent l’aspirant. En voyant
cela, l’aspirant est rempli de joie à danser. C’est alors qu’il se voit assis sur
un siège vajra, et suivant le Bouddha, renaît dans cette terre en l’espace d’un simple
claquement de doigts. Après sa renaissance dans cette terre, il peut voir le corps
du Bouddha complet avec ses caractéristiques physiques et aussi les corps des bodhisattvas
également complets avec leurs caractéristiques. En écoutant le discours sur le merveilleux
Dharma diffusé par la lumière et les arbres de joyaux, il réalise alors la vision
pénétrante de la non-
2) Le niveau moyen de la plus haute classe
Ceux qui obtiennent une renaissance au niveau moyen de la plus haute classe, ne chantent
et soutiennent pas nécessairement les sūtras de façon étendue, mais comprennent les
enseignements du Bouddha de telle façon que lorsqu’ils entendent les vérités suprêmes,
ils ne sombrent pas dans le désarroi. Ils ont une profonde foi en la loi des causes
et effets karmiques et ne parlent pas de façon négative du mahāyāna. Ils transfèrent
le mérite acquis vers la terre de suprême félicité, aspirant à y renaître. Quand
un tel aspirant est sur le point de mourir, Amitāyus apparaît devant lui, entouré
d’Avalokiteśvara, Mahāsthāmaprāpta et d’innombrables sages et assistants, portant
un siège de lotus couleur or pourpre. Le Bouddha lui fait l’éloge, en lui disant,
'Fils du Dharma, parce que tu as pratiqué le mahāyāna et apprécie les suprêmes vérités,
je suis venu pour t’accueillir.’ En disant cela, lui et un millier de bouddhas métamorphosés
tendent leurs mains en même temps vers l’aspirant, qui, se voyant assis sur un siège
en or pourpre, joint ses paumes des mains et fait l’éloge des bouddhas. En un instant,
il renaît dans un étang fait des sept joyaux en la terre de suprême félicité. Le
siège en or pourpre devient une belle fleur de joyaux, laquelle s’ouvre une fois
la nuit passée. Le corps de l’aspirant prend la couleur de l’or pourpre, et sous
ses pieds, apparaissent sept fleurs de lotus de joyaux. Le Bouddha et les bodhisattvas
ensemble, déversent un flux de lumière qui illumine le corps de l’aspirant. Ses yeux
s’ouvrent, et grâce à ses mérites de sa vie passée, il peut entendre partout des
voix exposant les vérités suprêmes les plus profondes. En descendant de son siège
en or, il s’incline et joint les paumes des mains en révérence au Bouddha, l’Unique
Honoré-
3) Le plus bas niveau de la plus haute classe
Ceux qui obtiennent une renaissance au niveau bas de la plus haute classe acceptent
aussi la loi des causes et effets du karma, ne parlent pas en mal du mahāyāna et
éveillent en eux l’aspiration du plus haut éveil. Ils transfèrent le mérite acquis
vers la terre de suprême félicité, aspirant à y renaître. Quand un tel aspirant est
sur le point de mourir, Amitāyus, avec Avalokiteśvara, Mahāsthāmaprāpta et une multitude
d’assistants, viennent pour l’accueillir, apportant une fleur de lotus en or et manifestant
cinq cents bouddhas métamorphosés. Ces bouddhas métamorphosés tendent leurs mains
en même temps et font l’éloge de l’aspirant, 'Fils du Dharma, puisque tu as généré
l’aspiration pour le plus haut éveil, nous sommes venus pour t’accueillir.’ Quand
il a vu tout cela, l’aspirant se voit lui-
4) Le plus haut niveau de la classe moyenne
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Ceux qui obtiennent une renaissance au plus
haut niveau de la classe moyenne sont les êtres sensibles qui gardent les cinq préceptes,
observent les huit abstinences, pratiquent en accord avec des préceptes variés, et
s’abstiennent de commettre les cinq offenses les plus graves et d’autres transgressions.
Ils transfèrent leur mérite acquis vers la terre de l’Ouest de suprême félicité,
aspirant à y renaître. Quand une telle personne est sur le point de mourir, Amitāyus
apparaît devant lui, entouré par une multitude de moines et irradiant une lumière
couleur d’or. Il expose alors la vérité de la souffrance, la vacuité, l’impermanence
et le non soi, et fait l’éloge de la renonciation au monde comme la voie qui permet
d’échapper à la souffrance. Voyant cela, l’aspirant se réjouit grandement et se voit
lui-
5) Le niveau moyen de la classe moyenne
Ceux qui obtiennent une renaissance au niveau moyen de la classe moyenne sont les
êtres sensibles qui observent pendant au moins un jour et une nuit les huit abstinences,
les préceptes pour un novice ou les préceptes complets d’un moine ou d’une nonne,
et ne violent aucune des règles de conduite. Ils transfèrent leur mérite acquis vers
la terre de suprême félicité, aspirant à y renaître. Quand un tel aspirant, parfumé
par la vertu d’observer les préceptes, est sur le point de mourir, il voit le Bouddha
Amitāyus s’approcher de lui avec ses assistants, diffusant une lumière dorée et portant
une fleur de lotus faite des sept joyaux. Il peut entendre une voix dans le ciel
au dessus de lui faisant l’éloge, en disant, ‘Être de bonnes actions, puisque tu
es vertueux et a suivi les enseignements des bouddhas des trois périodes, je suis
venu pour t’accueillir.’ L’aspirant se voit alors assis sur une fleur de lotus. Une
fois fermée, l’aspirant renaît sur un étang de joyaux dans la terre de suprême félicité.
Passés sept jours, le bourgeon de lotus se déplie, et l’aspirant ouvre les yeux.
Les paumes des mains jointes, il rend hommage à l’Unique Honoré-
6) Le plus bas niveau de la classe moyenne
Ceux qui obtiennent la renaissance au niveau bas de la classe moyenne sont des hommes
et des femmes de bien qui sont très attentionnés et reconnaissants vis-
7) Le plus haut niveau de la classe inférieure
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Ceux qui obtiennent une renaissance au plus
haut niveau de la classe inférieure sont les êtres sensibles qui commettent diverse
actions négatives mais ne calomnient pas les sūtras du mahāyāna de façon étendue.
Quand une personne idiote comme celle-
8) Le niveau moyen de la classe inférieure
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Ceux qui obtiennent une renaissance au niveau
moyen de la classe inférieure sont les êtres sensibles qui violent les cinq préceptes,
les huit préceptes ou les préceptes complets d’un moine ou d’une nonne. Une personne
idiote comme celles-
9) Le plus bas niveau de la classe inférieure
Le Bouddha dit à Ānanda et Vaidehī, "Ceux qui obtiennent une renaissance au niveau inférieur de la classe inférieure sont les êtres sensibles qui ont commis des mauvaises actions telles que les cinq plus graves offenses, les dix actes non vertueux et toutes genre d’immoralités. À cause de tout ce mauvais karma, un fou comme cela, tombera sûrement dans les enfers et souffrira sans fin d’agonie pendant beaucoup de kalpas. Quand il sera sur le point de mourir, il peut rencontrer un bon maître, qui le console de façons différentes, lui enseignant le merveilleux Dharma et l’exhortant à prendre conscience du Bouddha ; mais il est trop tourmenté par la peine pour faire cela. Le bon maître l’informe ainsi, ‘Si vous ne pouvez vous concentrer sur le nom du Bouddha, vous devriez dire à la place, Hommage au Bouddha Amitāyus.’ De cette façon, il récite sincèrement et de façon continue 'Hommage au Bouddha Amitāyus dix fois. Parce qu’il récite le nom du Bouddha, à chaque répétition, le mauvais karma qu’il a commis pendant quatre vingt koṭīs de kalpas du saṁsāra est effacé. Quand il vient à mourir, il peut voir devant lui une fleur de lotus en or de la forme d’un disque de soleil, et en un instant il renaît an sein d’un bourgeon dans la terre de suprême félicité. Au bout de douze grands kalpas le bourgeon de la fleur de lotus s’ouvre. Quand la fleur s’ouvre, Avalokiteśvara et Mahāsthāmaprāpta lui enseignent avec des voix de grande compassion la méthode pour effacer le mauvais karma à travers la réalisation de l’ainsité de tous les dharmas. En entendant cela, il se réjouit et immédiatement génère l’aspiration pour le plus haut éveil. Une telle personne est appelée celle qui obtient une renaissance au niveau inférieur de la classe inférieure.
Ces trois niveaux réunis sont connus comme la contemplation de la classe inférieure des aspirants et la seizième contemplation."
Bénéfices Gagnés par l’Écoute de l’Assemblée
Tandis que le Bouddha délivrait ces mots, Vaidehī et ses cinq cents assistantes féminines
écoutaient son enseignement. Ayant visionné les traits sans limite de la terre de
suprême félicité, le Bouddha Amitāyus et les deux bodhisattvas, Vaidehī eut le cœur
rempli de joie. Frappée d’émerveillement par cette révélation, elle réalisa le grand
éveil avec clarté de l’esprit et obtint la vision pénétrante de la non-
Noms de ce Sūtra
Alors Ānanda se leva de son siège, s’avança, et dit au Bouddha, "Unique Honoré-
Le Bouddha répondit, "Ānanda, ce sūtra est appelé la visualisation de la terre de suprême félicité, du Bouddha Amitāyus, et des bodhisattvas Avalokiteśvara et Mahāsthāmaprāpta. Il est appelé la purification et l’élimination des entraves karmiques pour obtenir la renaissance en la présence de tous les bouddhas.
Retiens rapidement ce sūtra et ne l’oublie pas. Ceux qui pratiquent ce samādhi seront
capables, durant leur temps de vie, de voir le Bouddha Amitāyus et les deux Mahāsattvas.
Si des hommes et femmes entendent simplement le nom de ce Bouddha ou les noms des
deux autres bodhisattvas, le mauvais karma qu’ils ont accumulé pendant d’innombrables
kalpas du saṁsāra s’effacera. Et ainsi, combien plus de mérite obtiendraient-
De plus, le Bouddha dit à Ānanda, "Garde bien ces mots à l’esprit. Garder ces mots à l’esprit signifie se souvenir parfaitement du nom du Bouddha Amitāyus."
Quand le Bouddha eut fini de parler ainsi, le Vénérable Mahāmaudgalyāyana, le Vénérable Ānanda, Vaidehī et tous les autres se réjouirent grandement d’avoir entendu le discours du Bouddha.
Épilogue
Alors le Bouddha retourna au pic des vautours par les airs. Sur place, Ānanda expliqua en entier ce qui s’était passé à l’assemblée. D’innombrables humains, devas, nāgas, yakṣas et tous les êtres se réjouirent d’entendre l’enseignement du Bouddha. Après avoir rendu hommage au Bouddha, ils se retirèrent.
***
Fin du Sūtra de la Contemplation du Bouddha de Vie Infinie énoncé par le Bouddha Śākyamuni.
Traduction :
-
-
▪ Sūtra de la Contemplation du Bouddha Amitāyus
Ainsi j’ai entendu.
Le Bouddha demeurait sur le pic des vautours à Rājagṛha en compagnie d’une large assemblée de mille deux cent cinquante moines. Il était aussi accompagné de trente deux mille bodhisattvas dont Manjusri, le prince du Dharma.
En image, des lieux en Inde où le roi Bimbisara fut envoyé en prison....
Le Roi Bimbisāra Emprisonné par son Fils Ajātaśatru
À cette époque, dans la grande cité de Rājagṛha, il y avait un prince nommé Ajātaśatru. Influencé par son mauvais ami Devadatta, il empoigna son père, le roi Bimbisāra, le confina dans une chambre entourée de sept murs, et interdit la cour des officiels de visiter le roi.
Vaidehī, la reine, était dévouée au roi. Après s’être baignée et lavée, elle étala
sur son corps du gui et du miel mélangés à une pâte ayant un goût de blé, remplit
ses ornements avec du jus de raisin et secrètement offrit cette nourriture et ce
jus au roi. Il mangea la pâte et but le jus et demanda ensuite de l’eau. Après avoir
rincé sa bouche, il joignit ses mains en révérence et, se tournant vers le pic du
vautour, pria l’Unique Honoré-
Alors, Mahāmaudgalyāyana s’envola aussi légèrement qu’un faucon vers le roi. Jour
après jour, il venait de cette façon pour lui conférer les huit préceptes. L’Unique
Honoré-
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